[37] Don't leave me high .×
Ici.
Parce que je tenais à terminer par un 7.
Haha, tu sais Lune, tu auras beau me prohiber de changer d'endroit, il n'empêche que je le ferai quand même un jour ou un autre. J'étouffe dans les trop grands espaces ! Et si je m'y sens plus à l'aise, pourquoi pas ? (Non, je ne griserai pas et n'irai pas sur un vulgaire compte Skyblog.)
Ma matinée ? Terrible... Dire que hier je me réveillais vers ces heures-ci ! C'est super dur de se dire que ça fait depuis sept heures ce matin que je suis debout et que je n'ai pas encore verser. J'ai reçu deux examens, deux 'bonnes' notes, par rapport à mes pressentiments, alors je ne me plais pas trop. Surtout que je l'ai vu ! Deux fois ! ¬¬. Expliquons, t'adore ce genre d'histoires stupides :
En fait, devant ma salle d'économie du lundi matin, il y a une grande table (tables dont je t'ai déjà parlé ! Si si, comme le dernier jour d'école) et depuis deux ou trois semaines (avant les vacances) chaque fois que j'en sortais, je voyais à tous les coups les amis d'IMD (aujourd'hui... =P) et je me suis dit "Tiens, c'est bizarre, il n'est jamais avec eux ! Enfin, je ne vais pas me plaindre." Tu te rappeleras ensuite la succession d'événements louches entre jeudi et vendredi avant les vacances et bien, forcément, aujourd'hui je sors du cours (j'avais même oublié qu'ils étaient là!) et qui je vois, direct en sortant ? En plus, avec son pull ocean blue, tu m'étonnes que je l'ai reconnu en un rien de temps.
Après, à midi: je sortais de mon cours d'histoire, je marchais tranquillement dans les couloirs (tu te rappelles la photo où il y a les casiers de mon école ?) et qui était au sien ? Mais, il est trop chou ! J'adore, dès qu'il m'a vu, il m'a fixée et bon, j'ai été obligé de lui dire salut (première fois qu'il ne me salut pas d'abord, d'ailleurs... Et première fois qu'il me dit "ciao" aussi %) Mwahaha, je suis stupiiiiide !)
Pendant mes heures de cours géniliassimement chiantes, je me suis mise à penser, penser, penser, pour ne pas m'endormir. Et là je me suis dit "Mais si Luna n'a pas le net chez elle - il faudra que tu me dises où ça en est, cette histoire - pourquoi ne pas utiliser les ordinateurs de son école pour m'envoyer un mail et me tenir au courant ? C'est mieux que de me laisser poireauter une semaine en me demandant s'il t'est arrivé un malheur ! En plus...
N'oublie pas la photo !
Tu as promis et on tient ses promesses. Sinon, on n'en fait pas !
Bref, je te laisse là, après un tout court article. Il le faut bien, je suis lente à la détente ! *Soupire*
A ce soir =P
Décidément, ce blog devient vraiment trop long, même s'il n'est pas en ligne depuis très longtemps. Etant donné que j'aime beaucoup découvrir de nouveaux services, j'ai déjà ma petite idée quant à la fin de celui-ci.
Haha... Tu te rappelles des photos que je t'avais promises ? Si si, je les ai. Mais on a de ces têtes, poualala ! Tellement incroyable que je refuserai même de te les montrer, enfin, il y en a bien une qu'on prise que je veux bien que tu voies, quand même.
Qu'est-ce que tu croyais ? Tu t'attendais vraiment à autre chose ? Pff, ilusa -_- (si tu sais pas ce que ça veut dire, je te laisse chercher =P).
Plus sérieusement, je n'ai rien fait de toute la journée ! Imagine, je n'ai même pas encore mangé %) (Bon, je crois que, vu l'heure... J'attendrai le souper... Hem...). J'ai mangé deux morceaux du gâteau aux pommes qu'a fait ma maman hier, et une petite poignée de chips. C'est du nutritif tout ça ! Mais je te jure, hier, le Starbucks... Ca m'a tellement gavée, que mon taux de chocolat est satisfait pour un sacré bout de temps ! Je n'en ai même plus envie !
Je continue encore d'écrire mon histoire sur HSM, tranquillement. Il y a une chanson qui m'inspire tellement pour cette histoire, un truc de malade. Je ne suis même plus bloquée et arrive à être presque plus ou moins contente de ce que j'écris ! N'est-ce pas un miracle ?
Tu te rends compte ? Déjà 34 posts ! Et après, tu oses dire que je suis une égoïste. Heureusement que je ne te rappellerai pas que ce blog est juste pour toi et que, par conséquent, mes déjà trente-quatre messages de blablatage t'étaient destinés. Et après, on ose se plaindre... Vraiment, quel culot peuvent arriver à avoir certaines Pirates, c'est affolant.
Comme je te l'avais dit dans le précédent message (soit le numéro 32), je suis allée aujourd'hui au Starbucks avec ma maman et Noémie. Mais c'était bon, mais c'était bon ! Tu n'imagines même pas. Noémie a pris quelques photos, dès que je les aurai, je t'en ferai part, évidemment. Vraiment, ce goût à chocolat... La crème chantilly... Le sirop... La glace à la vanille... Et autant te dire tout de suite que j'avais pris la plus grosse taille qu'ils avaient alors j'ai eu de la glace pour un sacré bout de temps ! Je n'y retournerai pas tout de suite, ça m'a réellement gavée. Mais j'en avais tellement envie que ça en a valu le détour ! Vevey n'est vraiment pas loin et y aller est toujours un plaisir. Tu sais, aujourd'hui le temps était assez nuageux, même s'il y avait de temps à autres quelques éclaircis ci et là. A Vevey, il faisait simplement bon ! C'était même possible de se balader en pull, c'était agréable. Ma mère m'a redit encore une fois qu'elle adorerait y habiter (ça fait des années qu'elle le répète), mais étant donné que mon père aime La Gruyère. Mais berkeuh !
Haha, je suis forte, j'ai fini mon devoirs sur l'histoire de l'art! Bon, il mérite très certainement d'être corrigé et recorrigé de nombreuses fois, mais c'est une tâche de finie. Il me faudrait sérieusement maintenant envisager de lire ce fichu livre d'espagnol et de le résumer, mais je n'aurais décidément jamais le courage. Je sens qu'il va y avoir du marchandage avec Fanny pour se partager le boulot !
Par contre, si je ne commencerai pas de si tôt ce livre, j'en suis déjà à mon deuxième chapitre de mon histoire sur HSM. J'y travaille dessus, en attendant que l'imagination nécessaire me saute dessus pour GND. J'ai quelques idées en tête, mais j'ai quelques soucis quant au début de ce chapitre, ce qui est pour le moins... embêtant. Par conséquent, je bloque un peu niveau écriturage, mais ça va venir, doucement. En attendant, j'écris sur d'autres thèmes, ça détend aussi.
Je suis vraiment maline, j'ai réussi à me faire sérieusement mal au poignet, tout bêtement. C'était ce matin, alors que ma mère m'a demandé de porter un pot... Je ne sais pas pourquoi, j'ai soudainement senti que mon poignet allait lâcher et une douleur super pinçante. Résultat, encore maintenant, j'ai super mal et j'ai l'impression qu'il est tout engourdi, du coup, ça fait déja demi-heure que je suis en train d'essayer de poster ce message, parce qu'écrire à une main, ce n'est pas la joie garantie.
Wouaw, ça en faisait du temps que je ne postais plus ! Mais me revoici, me revoilà, prête à te faire un peu de lecture pour quand tu rentreras ou quand tu auras à nouveau une connexion au net.
On n'a tellement pas eu le temps de parler ce week-end, je trouve ! Il y a plein de choses en tout cas que, de mon côté, je ne t'ai pas dites. Comme par exemple que j'ai donné des cours de math (et si !) à la fille d'une collège à ma maman. La pauvre, j'ai dû tout reprendre depuis le tout début, elle ne comprenait absolument rien ! Hier j'ai eu mon dernier cours avec elle et j'ai été bluffée qu'elle ait tout compris, assez rapidement. Trois cours et le tour était joué ! Edu prof ? Il faudrait l'envisager. Je lui ai déjà dit que si elle avait des problèmes dans une branche, n'importe laquelle, elle n'avait qu'à m'appeler. Ce ne serait pas la première fois qu'elle me demande de l'aide.
Ah, et aussi, la nouvelle que je n'ai pas eu la force de t'annoncer. Lucky n'est plus à la maison. Monsieur était un peu trop catastrophique pour que ça soit supportable alors du coup, mes parents ont voulu le donner. Enfin, au lieu de ça, on est arrivé à un meilleur accord et surtout face à un gros coup de bol : il se trouve qu'on avait appelé là où il passe tous les étés quand nous, on est en Espagne. D'abord, celle qui s'occupe du chenil nous avait que que ce n'était pas possible, parce qu'elle ne s'occupait plus de chiens pendant un certain temps. Quelques minutes plus tard elle nous rappelle, parce qu'en fait, il se trouve qu'elle est en plein apprentissage d'éducatrice pour chien et qu'elle voulait savoir si ça nous intéressait de lui laisser Lucky pendant sa formation et qu'elle nous le rendrait une fois finie. Alors voilà, Lucky est en camp ! Je ne sais pas jusqu'à quand, mais ce n'est pas grave. Tant que je sais que là où il se trouve, il est à l'aise, ce n'est pas un problème. Pas vraiment.
Demain... Starbucks ! Ma mère a accepté de nous y amener, No' et moi. Elle est d'une générosité parfois, impressionnante. On était censé y avoir été aujourd'hui mais ça a été annulé, parce que ma maman a eu un rendez-vous imprévu chez son médecin à Fribourg. Elle est de nouveau à l'arrêt pendant de nouveau un bon mois. Ca fait depuis qu'elle a recommencé à travailler qu'elle a le même manège : deux semaines de travail, deux semaines ou un mois d'arrêt, sans cesse. On verra bien par quoi tout ça va terminer. Mais ce qui compte c'est que demain, à nous Vevey ! Tu te rappelles, c'est là qu'on t'avait emmenée quand tu étais venue. Ca n'est pas bien loin, une petite vingtaine de minutes, même pas et on y est.
Qu'est-ce que c'est malin que tu n'aies plus le net ! J'ai enfin le cd d'Alphabeat qui est tout simplement un vrai bijou. J'ai hâte de pouvoir te le passer.
Don't do their tricks... The Fantastic 6 !
Tu as vu, un nouvel élément a été barré de ma Do-list. Bon... Le seul "inconvénient" est que la fic est en espagnole, de nouveau. Ca faisait très longtemps que je n'écrivais plus dans ma langue et ça me fait du bien. C'est aussi une bonne façon d'entraîner le vocabulaire et la grammaire parce que mine de rien, ça forge une langue, même si elle est plus que sue et qu'elle me vient un peu trop naturellement.
Tu sais que je n'ai toujours pas eu le courage de faire mon histoire de l'art ? Ne nous méprenons pas : j'ai tout de même fait les brèves biographies. Pour du bref, c'est du bref. Mais qu'il ne se plaigne pas, c'est ce qu'il a dit. Je le vois déjà "Tu auras pu faire un petit effort". Bouh, qu'il se taise. Déjà qu'il me fait travailler de l'histoire de l'art pendant mes vacances... Franchement, quel culot !
Do I have to wait so long ?
Enfin voilà, je finis ici. Et toi, ta semaine ? J'espère qu'elle se passe bien !
Toodles.
... écrire une histoire sur Skins, High School Musical, Los Serrano, Sweeney Todd, Hannah Montana, Harry Potter, Twilight.
... acheter de nouveaux habits. Le printemps est bientôt là, l'été aussi, soit, les beaux jours !
... des cheveux plus longs. Ca ne veut plus rien dire cette longueur.
... avoir la science infuse.
... connaître plein de nouvelles musiques.
... pouvoir écrire parfaitement sans m'aheurter à pleins d'obstacles.
... be a superstar !
C'est étrange comme de simples mots peuvent te transport aussi loin. Pourtant, j'en ai fait plusieurs fois l'expérience: Twilight, Harry Potter, Retrouvailles, et bien d'autres encore. Par contre, ce qui est inédit, c'est que ce soit un livre pour l'école qui m'ait fait autant rêvée. Je parle bien évidemment de Lamb.
Vraiment, j'ai adoré le lire, même si au début, j'avoue avoir eu quelques difficultés. Non pas par rapport au texte (tout de même, je l'ai lu en version originale !), mais par rapport au contexte. C'est assez sinueux au début, il te faut relire deux fois pour comprendre que tu te trouves dans une église. Alors forcément, au début, j'ai été très sceptique, toi-même tu sais pourquoi. Cependant, comme c'était pour l'école, je me suis forcée un petit peu et c'est là que tout commence.
Tu découvres Frère Sebastian, ou Michael Lamb, qui déteste sa vie dans le clergé et qui s'attache fortement à un petit garçon apparemment normal, même s'il s'agit d'un vrai voyou, j'ai nommé Owen Kane. Les pages filent et tu t'attaches toi aussi à ce petit garçon de douze ans épileptique, qui a déjà fait les quatre-cents coups et fume plus d'un paquet par jour. Tu ne comprends pas trop pourquoi, tu te mets soudainement à leur place et tu t'imagines toi aussi dans leur épopée à travers toute l'Angleterre pour échapper à la police qui les recherche, accusant Michael de kidnapping, ce qui est à moitié vrai.
Le plus étrange et amusant à la fois, c'est de voir à quel point Michael et Owen sont si différents et si proches en même temps. Leur relation est celle qu'aurait un père et son fils et Michael se reconnaît souvent en lui, mais en une version détériorée. L'enfance d'Owen a été très dure : un père alcoolique, une mère prostituée qui le détestait et qui a même failli le tuer sous un accès de colère. Après ça, il se retrouve au, comme il l'appelle, Home, qui n'est en fait que la maison dans laquelle sont formés les futures membres de l'église. Mais Owen ne s'y plaît et pas et Frère Bénédicte, le directeur de cette véritable pourrait-on dire entreprise, n'est pas tendre envers lui.
Et la fin du bouquin est tout juste horrible. Tu sais, quand tu suis deux personnages pendant plus de deux cents pages, en les voyant souffrir en tentant de trouver quelque chose de meilleure, menant une vie de clandestins et que finalement, Michael se voit forcé de tuer Owen pour le sauver, c'est juste terrible. Sur le moment, tu ressens une énorme haine pour Michael, alors qu'en même temps, tu ne peux que compatir et le comprendre. Surtout que lui, quand il essaie également de se suicider, il n'y parvient pas. Vraiment, j'en ai même pleuré, alors que je n'ai pleuré que de très rares fois en lisant un livre.
Je me rappelle que la première fois que j'avais vu le nom du livre, ça m'avait choquée. Pourquoi l'appeler agneau ? Après, j'ai appris que c'était le nom de famille de Michael, mais ça m'avait toujours paru dénué de sens. Puis justement, vers les dernières pages, on apprend qu'Owen est le mot gaulois d'agneau. C'est là que tu vois à quel point tous deux étaient liés et tu as encore plus mal.
Je terminerai ce court article en te disant que si tu as l'occasion de le lire, n'hésite pas, je suis presque certaine qu'il te plaira tout autant qu'à moi, même s'il n'y a absolument rien d'un monde fantastique à l'intérieur.
Hum hum, je t’avais promis un commentaire le plus détaillé
possible lundi soir, me voilà à vendredi soir et je n’ai encore pas commencé à
faire quoi que ce soit au propre. A croire que le temps passe un peu trop vite
pour moi aussi et que je ne sais absolument pas le gérer. Cependant, j’ai relu
ce premier chapitre de nombreuses fois durant ces cinq derniers jours et j’ai
donc déjà en tête ce que je vais te dire, plus ou moins.
Una canción para un sueño, un sueño para un reino. Le troisième
tome (car il y en aura un, trois oblige et tu devras au moins en écrire sept! Incontestable !),
s’appellera alors Un reino para… ?
Tu sais, je n’ai pas osé ouvrir le chapitre dès que je l’ai reçu, pas comme les
étoiles. Parce que ça faisait quand même sept mois que j’attendais, et cette
brèche temporelle m’avait fait comprendre, inconsciemment, que ça serait
également une brèche, on va dire, locale. Tu te rappelles, tu m’as dit un jour
que je devinais déjà trop ; j’ai parfois l’impression que tu as raison.
Vraiment, quand j’ai commencé à lire, j’ai eu l’impression
qu’on ne parlait pas de la même histoire, pas de ce même univers que j’avais
laissé en juillet dernier. Cette impression monte crescendo quand je lis ces
deux premiers paragraphes, où tu décris l’appartement comme s’il était
chaleureux, mais empli de cette chaleur qui l’habitait autrefois où tu étais
encore à Madrid. Seulement, ma réponse casse totalement cette ambiance. « C’est le Renard maintenant »,
paf, nouveau tournant. C’est là que tout commence.
Par rapport à la scène suivante, tout ce qui me vient à l’esprit,
c’est que je passe beaucoup trop de temps en compagnie masculine. Osons dire
que ce n’est pas vrai ! J’apparais comme étant plus proche de Syaoran, et
surtout de Lohann à qui je n’avais jamais adressé la parole dans le tome
précédent. C’est là qu’on comprend qu’il y a eu un grand changement durant cet
été, mais étant donné que rien par rapport aux derniers mois passés n’est
évoqué, ça me laisse un goût un peu bizarre dans la bouche. Comme si des
éléments essentiels m’échappaient. C’est frustrant !
Ha ha, parier des vêtements, toi ! Je te vois déjà, au
début, refuser catégoriquement, puis finalement te retrouver avec une ou deux
pièces d’habits en moins. C’est tellement toi ! Hatsikan me paraît être un
personnage très intéressant, même si je ne le connais pas encore beaucoup,
comme tous les autres Bangsa Malam (il y a d’ailleurs une faute de frappe à la
page 6, tu as écrit « Bangasa »). Tu me les décrits comme était les
ennemis des Tentalas (soit tes ennemis à toi aussi), comme ne jouant qu’à un
jeu et des faux semblants. Pourtant, quand on te voit ensuite avec Rafael, on
comprend que tu t’es parfaitement incorporée, malgré tout. Un peu trop bien, à
mon humble avis. Comme si ce « un jeu et les faux-semblants » n’étaient
que de simples excuses pour expliquer le pourquoi tu te trouves là-bas, avec
eux, encore maintenant et pourquoi tu n’as encore rien tenté contre eux. Parce que
non, ma chère fée, non, tu ne sais absolument pas mentir, même si c’est toi qui
commences la partie de dés.
Rafael a l’air d’être vraiment protecteur avec toi. J’en
connais un qui est jaloux de vous voir aussi proche sans rien pouvoir faire !
Même qu’il se plaint régulièrement de ce petit détail. Non, tu n’auras pas d’autres
explications, même si tu en meurs d’envie. Toi aussi, tu es un sujet de
conversation très intéressant, tu sais !
Troisième partie, celle sur mon été. En passant, tu auras
sûrement remarqué la faute de frappe « ving juint ». Lunaa… C’est
bientôt l’été, patience !
J’imagine
parfaitement le studio de Lewis, ces photographies sur les murs, ses yeux et son
sourire mystérieux. Je veux le rencontrer ! Je veux, je veux !
Surtout que je suis certaine qu’il cache beaucoup plus que ce que tu ne veux et
ne voudras jamais me dire et qu’apparemment, je me suis beaucoup attachée à ses
nombreuses histoires. Je n’y peux rien, c’est simplement mon côté de petite
fille. Dire que je suis restée à Madrid durant le mois d’août et de septembre
pour travailler ! Waouh, il doit vraiment être fascinant. Depuis quand
est-ce que je passe mon été à Madrid plutôt qu’au bord de la mer ? Non,
vraiment, je veux le rencontrer.
Cameron… Tu m’as dit que tu n’aimais pas du tout la façon
dont tu avais extrapolé notre rencontre, mais tu sais, ne retouche absolument
rien. Je ressens mes émotions et la scène comme personne, je sais ce que tu
veux que je comprenne et pense, c’est ça l’important. Tu rentres déjà beaucoup
trop dans ma tête de toute façon, hey ho, un peu de privacité, s’il vous plaît !
En plus, je t’en dois déjà beaucoup, parce qu’il n’était même pas censé
apparaître dès le premier chapitre. Dommage qu’on ne l’ait vu que dans une seule
scène et de toute façon, même s’il était apparu plus souvent, mon avis sur ce
chapitre n’aurait pas été influencé ;)
Kathleen Ashtyn Snow. Une personne bien étrange qui, pour
tout te dire, je n’ai pas du tout comprise. Est-ce une façon de me faire
comprendre qu’elle est très, très énigmatique ? Ou c’est juste une
incompréhension de ma part ?
Même si cette quatrième partie est longue, je ne peux pas
trop m’y attarder dessus à cause de ce premier détail. Les Bangsa Malam sont
encore beaucoup trop inconnus pour moi pour que je m’y retrouve et me fasse une
idée objective de la situation. Le détail qui m’a fait sourire c’est « Je
pense qu'il aime les renards parce qu'ils lui ressemblent ».
Il fallait que ça tombe sur un renard, pas vrai ? Je suis sûre que tu n’as
même pas fait inconsciemment. Et « il » Qui est il ? Et aussi… « Zaph ». Je ne dirai pas pourquoi !
Na, décidément, je me surprends de plus en plus. « Pourquoi Tom a-t-il choisi un endroit si…
loin ? ». Depuis quand je trouve que l’Andalousie c’est loin ?
Surtout que ce ne sont que trois petites heures, disons quatre, depuis Madrid.
C’est un peu comme si j’ai fui ma terre natale, c’est troublant ! Et aussi
« Elle se cala contre Lohann […] ».
Tu me fais peur, presque. Il s’est passé tant de choses que je n’ai pas saison
en si peu de temps ? Luna, éclaire ma lanterne, je suis dans la pénombre.
J’aime bien la façon dont tu as reflété mon ignorance par
rapport à tout ce qui se trame entre les Tentalas et les Bangsa Malam, surtout
ce petit paradoxe entre le fait que je retourne chez moi et qu’en même temps,
je suis dans l’ignorance la plus totale.
Je m’imagine très bien les Princes, j’ai leur image
parfaitement en tête. Aurore, grr, je la déteste, c’est plus fort que moi. Et qu’est-ce
qu’elle fait accroché au bras d’Andy ! Dégage, dégage ! S’il n’était
pas mon cousin, je dirais qu’il m’appartient plus à moi qu’à elle, d’abord. Donc
j’ai par conséquent plus de droit qu’elle et je l’ordonne de dégager sur le
champ.
Oh, tu veux que je te confie un petit secret ? Quand j’ai
lu le prénom de Victor, j’ai senti une immense boule dans l’estomac. La preuve
que j’étais vraiment très plongée dans ton univers. Je m’étais tellement mise
dans ma propre peau que j’ai ressenti ce que j’aurais dû ressentir. On se
trouve en octobre, je ne l’ai pas revu depuis juillet, sans ne lui avoir plus
jamais reparlé. Un peu normal, non ? Surtout que j’ai l’impression que nos
liens seront assez compliqués dans un premier temps. Bonne, ou mauvaise
intuition ?
Et aussi, autre chose : pourquoi est-ce qu’il n’y a que
seize Princes ? Et le dix-septième ?
J’adore le parallélisme de cette scène. Moi qui découvre les
seize Princes, toi les huit archanges. Comme quoi, malgré la distance, on
restera toujours mii-double, pas vrai ?
La scène suivante, qui est également la dernière, est tout
simplement… adorable. On se croirait en plein dans un épisode de Veronica Mars !
Ils doivent vraiment tenir à toi pour faire tout ça, fouiller à partir de rien
du tout. Et la jalousie d’Elisabeth est juste drôle. D’ailleurs, un petit mot
pour elle, de ma part :
Tu sais, Elisabeth… Ce n’est pas parce que tu as partagé la
même maison qu’elle, que tu lui as fait découvrir ton jardin au pluriel, que tu
sais qu’elle ne boit jamais de café, qu’elle ne peut pas abuser du chocolat à
moins de faire horriblement souffrir son foie, qu’elle adore les fraisiers, la
danse classique, que c’est une peste insupportable jamais satisfaite, qu’elle
se croit sauvage et aime jouer à l’asociale, que tu connais tous ses vêtements
par cœur tout comme ses manies, que tu la connais tout autant ou plus que moi !
Être mii-double, ça ne s’apprend pas : c’est inné. Sans le vouloir, je
saurai toujours ce que Luna ressent, c’est une connexion infrangible.
C’est aussi sympa de voir comme finalement, nous sommes tous
liés. Rafael et Alice, alors qu’Alice ne sait pas que Rafael te connait !
Ha ha, j’imagine déjà leurs têtes quand vous vous rencontrerez tous… Priceless !
Je n’ai pas fait de commentaire par rapport au prologue, parce que je n’en ai pas la force. Non pas la flemme, mais simplement, ça me rappelle tellement notre été à nous, qu’il m’est complètement impossible d’écrire en mots ce que je ressens quand je relis ces trois premières pages. Parce que si je voulais simplement essayer, je détruirai tout. On dit qu’un silence est parfois très bavard. Mais je veux quand même bien te dire que ça fait mal, cette déchirure.
C’est ici que je termine mon long monologue. J’espère que tu
ne te seras pas trop ennuyé, que tu ne seras pas trop déçue de ce que je t’ai
dit. Parce que moi, en tout cas, je ne suis absolument pas déçue de ce
chapitre, au contraire. Merci de me faire rêver.
Les petits plaisirs de la vie...
- Le bruit de la pluie contre le toit, juste avant de s'endormir.
- Ecouter une chanson d'Augustana avant de s'en aller dans les bras de Morphée.
- S'endormir dans des draps qui fraichement changés.
- L'odeur du riz au lait.
- Avoir du pain doré le matin pour déjeuner.
- La bonne odeur du gâteau au chocolat qui s'élève dans la cuisine.
- Plonger dans un bain bien chaud avec plein de bulles, une bonne musique douce qui te berce.
- Sentir sa présence tout près de toi, toujours.
- Etre dûment récompensé après un effort.
- Danser jusqu'à en perdre haleine.
- Un frappé au chocolat en plein été.
- Le goût salé de l'air d'Andalousie.
- Avoir les cheveux qui sentent bon la fraise.
- Lire un livre qui te fait rêver, encore et encore, bien des heures et des jours après que tu l'ais lu.
- Regarder un film qui t'émeut.
- Ecrire tout ce que tu as sur le coeur.
- La fierté d'avoir eu une subite idée géniale.
- Avoir une mii-fée omniprésente sur ton épaule.
- Recevoir un petit regard qui veut tout dire.
Le bonheur, tout simplement.
L'ennui est un sentiment aussi bien durable qu'éphèmère de démotivation et de désintéressement.
Nous sommes confrontés à l'ennui lorsque c'est l'activité elle-même qui est ennuyeuse.Dans l’ennui, on regarde tout le temps l’heure pour s’assurer que le temps passe car on y est exposé à une temporalité vide qu’on s’empresse de combler.
Reste qu’il existe un ennui plus radical que ces deux types d'ennuis : dans ce dernier cas, l’individu s’ennuie lui-même et de lui-même.
Il a beau être entouré de tous les objets qui habituellement
constituent pour lui les moyens de donner sens à ses activités mais
pourtant plus rien n’est susceptible de s’inscrire dans une quelconque
temporalité finalisée. L’individu sait pertinemment qu’il retrouvera la
temporalité finalisée de ses activités quotidiennes mais il est
pourtant submergé par une absence complète d’appétence, pire que cela,
un véritable dégoût de lui-même, un désespoir qui le rapporte à sa
propre temporalité vide. Ce ne sont pas tant les objets qui posent
problème plutôt que moi-même confronté à une absence de fin et donc à
une absence de signification : je ne suis alors plus rien d’autre que
cette « temporalité vide et insensée »
Faudrait qu'on explique ça aux profs de math, géo et histoire...